Chaque hiver, un bébé sur trois est touché par la bronchiolite aiguë.

Comment se déroule une séance de kiné respiratoire ?

Tout démarre par une auscultation de l’enfant pour évaluer son état respiratoire. Les parents mettent le nourrisson en body et il est allongé sur la table d’examen. Un grand lavage de nez peut être effectué.

Puis, une main posée sur la cage thoracique, l’autre sur l’abdomen servant de contre-appui, le thérapeute amène l’enfant à expirer plus lentement et plus profondément. Le mouvement des mains s’accélère pour faire remonter les sécrétions dans la trachée.

Ensuite, soit l’enfant tousse seul, soit le kiné déclenche la toux à l’aide d’une légère pression sur la trachée et récupère le mucus : technique de l’augmentation lente du flux expiratoire. Le qualificatif « lent » a son importance. Cette technique s’inspire, en effet, de celle dite du « drainage autogène ».  

Très douce, elle consiste à accompagner l’enfant vers une expiration lente et profonde.

 

Démystifier  la kinésithérapie respiratoire

L’enfant démarre généralement la séance avec un grand sourire en pensant qu’on lui propose un nouveau jeu. Très rapidement, il perd patience et le fait savoir en criant. Le kiné n’a alors pas une réaction “normale” d’adulte, puisqu’au lieu d’arrêter et de lui faire un câlin, il continue. Cette relation pas comme les autres explique les cris et pleurs du bébé, qui cessent immédiatement dès la séance terminée.